Cogitations et actions
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11-12-2021 |
Idées
cadeaux de Noël, suite
Agir
pour les animaux avec l'autre Yolaine,
de la Bigne !
Le prénom joue-t-il un
rôle dans la personnalité et avoir un prénom qui est régulièrement
incompris, estropié, rend-il plus sensible aux minorités, à un
certain sentiment d'injustice, pire prépare-t-il à une saine
colère ? On peut se poser la question et, partageant le même
prénom qu'une fameuse journaliste et militante écologiste, je me la
pose plus que jamais sérieusement, vous pensez bien. Voici donc un
livre que je recommande chaudement, malgré un sujet qui peut sembler
au premier abord bien désolant et des plus démotivants : voici
notre Yolaine de la Bigne nationale et Mon année zéro souffrance
animale. Agir concrètement mois par mois,
publiée chez Leduc cette année. Une fois n'est pas coutume, je
pense que c'est à la fois un bon cadeau à se faire à soi-même
mais aussi aux autres car le moins que l'on puisse dire est que cet
ouvrage est bien documenté, il fourmille véritablement
d'informations variées.
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09-12-2021 |
Idées
cadeaux de Noël, suite
En
2022, tous des passagers clandestins !
J'ai déjà chroniqué
des ouvrages des éditions Le passager clandestin et je ne manquerai
pas de le refaire car j'apprécie beaucoup le travail de fond
qu'elles réalisent depuis aussi longtemps que LocoBio (2007). Je
pense en particulier aux collections « Boomerang »,
« Précurseur.ses de la décroissance » ou
«Transparents » qui ont pour objet de faire
connaître d'anciens écrits écologistes et plus généralement (et
légitimement) contestataires. Comme on s'accorde aujourd'hui à le
penser et à le réaliser pour le féminisme, il est en effet très
important de montrer que des pensées autres, critiques à propos,
existent de longue date. Rétablir de la continuité, se réapproprier
notre mémoire sont la clef pour agir et c'est aussi ce que vous
pourrez faire grâce à une autre collection, la bien nommée
« Désobéir », qui propose des guides dans la lignée de
la désobéissance civile. Une des originalités de ces éditeurs est
aussi de s'être lancés assez tôt dans la fiction, en l'occurrence
dans la publication d'anciennes nouvelles de science-fiction et
d'anticipation, ce qui permet de s'aérer un peu la tête par rapport
à la lecture plus austère (mais nécessaire) d'essais et de mesurer
combien, souvent, ils avaient vu juste. Une collection d'essais,
tiens justement, colle au plus près et au mieux de l'actualité,
offrant ainsi une aide utile pour comprendre ce qui se passe car, il
faut bien l'avouer, on sent bien qu'il se passe des choses mais ce
n'est pas toujours très clair. Alors agir dans ces conditions...
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08-12-2021 |
Idées
cadeaux de Noël, suite
Le
plus beau de tous les calendriers du monde,
c'est celui de Kokopelli
Pas de nouvelle année
sans son calendrier et cette année autant jouer le « flower
power » avec celui proposé par l'association Kokopelli.
Coûtant à peine 5 euros, il vous accompagnera tout au long de 2022
et vous donnera chaque mois l'occasion de contempler des fleurs aussi
belles les unes que les autres et de, justement, vous interroger sur
cette beauté naturelle, sur ses lois, le mystère de sa symétrie et
le mystère tout court de ce qui nous entoure. Bien sûr, en
acquérant ce calendrier, il s'agit de faire une fois de plus, dès
que l'on peut, acte militant car Kokopelli se bat depuis maintenant
plus de 20 ans pour ce qui, mine de rien, nous concerne tous :
l'autonomie alimentaire (et même médicale) grâce à la liberté de
semer, utiliser et diffuser dans le monde entier des semences non
privatisées ou, ce qui revient quasiment au même, conditionnées
par leur inscription au catalogue officiel. L'enjeu est bien celui
d'une réappropriation, thématique on ne peut plus actuelle avec ce
que la pandémie nous dit des limites de la mondialisation et d'une
dépossession coupable à la fois des savoir-faire ancestraux de
culture et de transformation mais aussi des plantes elles-mêmes qui
sont à la base de tout. En clair, le combat porté par Kokopelli
était déjà opportun et moralement et très très concrètement
pour veiller au grain, mais alors en ce moment je peine à trouver un
qualificatif pour dire plus opportun qu'opportun. Ah si :
légitime, cohérent, nécessaire, du côté du Vivant. Dans le
paysage politique au sens large, on peine un peu beaucoup à trouver
des acteurs qui, avec une telle constance, défendent le principe de
l'intérêt général, d'une certaine idée du collectif, du bien commun, et leur incarnation dans ces semences sans
lesquelles nous ne sommes absolument rien.
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07-12-2021 |
Idées
cadeaux de Noël, suite
Le
livre de cuisine facile, petit budget,
rapide et responsable à ne
surtout pas manquer
Bon, il se trouve qu'il
s'agit encore -dirons certains- de cuisine végane. And so ? Et
en plus de cuisine pour étudiants, autant dire un segment certes
important de la population mais bon qui ne concerne pas tout le
monde. Alors à quoi bon ? Erreur, grave erreur ! Cuisine
vegan pour étudiants,
de Sandrine Costantino est au contraire à mettre entre toutes les
mains. Quelque part on s'en fout totalement, allez, on se (re)lâche
un peu les zygomatiques tendues du militantisme;), oui on s'en fout
totalement de savoir ce que c'est, pour qui c'est car c'est tout
simplement un livre de cuisine pour tous, je dirais la base de la
base pour qui se monterait son petit nid ou, dans son petit nid bien
installé, voudrait faire entrer un peu de sang nouveau. Bon, c'est
sûr, du sang métaphorique et c'est là que l'on rejoint le végan
et c'est là que c'est encore mieux. De toute façon, il faut voir
les choses en face : végan ou pas, ce type de cuisine est
synonyme de diversité et sans cette diversité, sans cette curiosité
pour la diversité, la vie manque assurément de piquant. Et de toute
façon de toute façon, oui, il va bien falloir transitionner -comme
on dit et comme c'est pas joli mais comme c'est une réalité-. Alors
l'idéal reste à ce jour à mes yeux cet ouvrage maniable, beau,
abordable (moins de 16 euros), édité une fois n'est pas coutume par
les écoresponsables éditions La Plage, qui déploie sur environ 150
pages des recettes végétales à réaliser avec le minimum, soit
comme spécifié dans le sous-titre : « une plaque de
cuisson, une poêle et une casserole ».
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02-12-2021 |
Idées
cadeaux de Noël (pour soi et les autres!)
Zoom
sur nos amis suisses de la Salamandre
Allez, c'est officiellement parti
pour la revue des cadeaux en vue des prochaines fêtes. Je commence
avec une maison d'édition en quête de ce qu'il y a sans doute de
plus précieux : la cohérence. Dans un monde dingo de
dispersion aussi inutile que permanente et de confusion des valeurs,
franchement se frayer un chemin et tenir la corde depuis plus de
trois décennies en s'évertuant à faire coïncider contenu et
contenant pour défendre -schématiquement- la Nature, si ça c'est
pas de l'écologie, alors c'est à se demander ce qui en est.
D'ailleurs, pour s'inspirer de cette démarche tout à fait
inspirante, réfléchie et mise en œuvre si possible à toute étape
et en tous points de l'activité éditoriale, je vous recommande tout
de suite de vous référer à
https://www.salamandre.org/nos-engagements.
Bon, mis à part ce que certains pourraient prendre pour une
focalisation excessive de ma part et qui n'en est pas une donc je
m'en moque, pourquoi parler de la Salamandre ? J'ai connu cette
maison d'édition voici quelques années lorsque, étant en vacances
dans les Alpes de Haute-Provence, j'ai rencontré à Saint-Bonnet un
véritable artiste, Alexis Nouailhat (ne pas se priver de regarder
https://alexis-nouailhat.com). Celui-ci faisait alors des
illustrations pour cette maison et c'est ainsi que le contact a été
établi par le canal de ce qui est une des activités éditoriales de
la Salamandre : ses revues, plus précisément ses revues pour
tous les âges et je dis tout de suite que malgré mon grand âge (; )
je préfère et préfèrerais sans doute toujours la revue pour les
plus jeunes. C'est mon côté artiste-Alexis, ou plus sûrement ma
facette d'écrivaine Elena Varécy (http://elena-varecy.com).
C'est vrai quoi, pourquoi la Petite salamandre
serait-elle, d'accord, « la revue des enfants curieux »,
la Salamandre junior
celle des « explorateurs nature », deux fois d'accord,
et... la revue Salamandre,
rien, plus rien, plus de sous-titre, sous-entendus maintenant vous
êtes adultes et quoi ? Plus de curiosité ni d'exploration en
vue ? On va dire que je chipote, ou non qu'en fait je plaisante.
Oui, oui bien sûr, mais à moitié car il serait temps de faire
péter ces frontières-là aussi et qu'on arrête de faire comme si
les choses sérieuses étaient réservées uniquement aux adultes car
d'abord on s'ennuie, c'est la mort, mais en plus c'est faux,
archi-faux : depuis quand les adultes sont-ils sérieux ? Si
c'était le cas, le monde en serait-il où il en est ? Allons,
un peu de sérieux !
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29-11-2021 |
Comment
consommer responsable
dans un monde qui pousse
à la consommation
irresponsable ?
Vous l'aurez compris, cette
chronique prend la balle au rebond du désormais institué « Black
Friday » la semaine dernière pour faire un point sur l'avancée
de la consommation responsable, je dirais malgré tout. Tout d'abord,
qu'est-ce que ce type de consommation et à quoi s'oppose-t-elle ?
A la consommation classique, c'est-à-dire faisant fi à la fois de
l'épuisement des ressources de l' « environnement »
mais aussi des aspects d'équité socio-économique (conditions de
travail, bien-être animal...). C'est l'un des piliers de l'économie
circulaire ainsi définie par l'ADEME (agence française de la
Transition, créée au début des années 1990) : «
système
économique d’échange et de production qui, à tous les stades du
cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter
l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer
l’impact sur l’environnement tout en développant le bien être
des individus ». Elle concerne un levier important d'action, à
savoir la demande et le comportement des consommateurs, qu'ils soient
individuels ou collectifs, privés ou publics. Toujours selon
l'ADEME, pour consommer davantage responsable, il convient de se
poser 3 questions et d'agir en fonction des réponses qu'on aura
apporté, et bien sûr de l'offre existante dont on doit veiller à
augmenter aussi la nature écoresponsable : quels sont mes
besoins et si j'ai de réels besoins, alors j'oriente mes achats en
m'appuyant sur les étiquettes et les labels de certification ; lors de l'utilisation de tel ou tel
produit, je veille à limiter gaspillage et pollution de même qu'à
faire durer le plus longtemps possible ce produit ; enfin, au
moment de jeter, je me pose plutôt la question en termes de
réemploi, de tri et de recyclage.
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28-11-2021 |
Avec
la poire (bio),
vous prendrez bien un peu de fromage... végan ?
Cette chronique constitue un défi
-et absolument pas une provocation- pour LocoBio. A deux titres.
D'abord parce que nous sommes ancrés en France, pays du fromage
d'origine animale s'il en est, et ensuite parce que cet ancrage
demeure encore en Rhône-Alpes-Auvergne même si ni notre réflexion
ni nos activités ne s'y limitent pas. Or il s'agit d'une des régions
françaises les plus productrices de fameux fromages parmi lesquels
la tomme de Savoie, le Comté ou encore l'Abondance. Donc
s'intéresser au fromage végan, d'origine quant à lui végétale,
pourrait sembler en un sens sacrilège. En tout cas, le moins que
l'on puisse dire est qu'ici moins qu'ailleurs nous sommes en terrain
conquis. Quand je dis « nous », ce n'est même pas qui
serait « converti » à la consommation, c'est simplement
et initialement au niveau des mentalités, des représentations et,
bien sûr, des intérêts de corporations bien établies sur le
territoire, dans les instances dirigeant l'agriculture à la fois à
l'échelle locale mais aussi nationale... et même internationale. En
effet, l'auteure rappelle à juste titre que (comme par hasard, jeux
de pouvoir aidant, ou précaution sémantique tout à fait
justifiée?) pour l'Union européenne employer ce terme quand il ne
s'agit pas de produits laitiers d'origine animale est impropre. En
résumé, le fromage végan n'a rien, mais alors absolument rien
d'évident. Et pourtant, va-t-on pour autant s'arrêter là alors que
l'on sait très bien que les (r)évolutions ne se font ni sans mal ni
sans bousculer le langage pour qu'une nouvelle réalité, à
proprement parler « moulée » comme le fromage (de
« forme », en latin), soit inscrite dans le marbre de
mots nouveaux ? Certainement pas, d'autant plus que nous savons
tous désormais qu'une révolution -et là je laisse volontairement
le « r »- alimentaire est nécessaire au moins pour deux
raisons majeures : d'une part parce que les élevages ne sont
pas éco-compatibles avec les enjeux de la Transition, d'autre part
parce que toutes les recherches scientifiques apportent chaque jour
des preuves de la sensibilité animale, donc on ne peut plus faire
comme si on ne savait plus au moins sur ces deux chapitres.
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