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Cogitations et actions
Chronique 150
03-03-2022

 

Chronique 150

Un peu de légèreté et vive les lapins !


 

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Ce n'est pas une légende : s'informer et militer un tant soit peu pour faire avancer la cause de la Transition écologique pompe quotidiennement beaucoup d'énergie. Or, n'en déplaise à ceux que ça n'intéresse pas ou qui sont clairement (et honteusement) contre, il faut tenir, oui tenir sur la longueur... laquelle longueur on espère quand même la plus courte possible vu l'importance et l'urgence des enjeux. J'étais donc une fois de plus dans une librairie, à traquer les nouveautés vraiment nouvelles au rayon écologie quand un livre a attiré mon attention : Eloge du lapin, de Stéphanie Hochet, publié aux éditions Rivages. Mon premier réflexe fut de chercher à, en quelque sorte, me ressaisir car j'avais en fait très peu de temps pour descendre si bas, si près du sol, si près d'un animal certes mignon mais qui avait sans doute très peu à voir avec les grands et sérieux sujets qui m'occupent. Puis, heureusement, je me suis vite ravisée ou du moins un pompon invisible et bienveillant m'a rattrapée. Et je suis retombée dans le trou, tout comme l'a fait Alice en son temps mais aussi une certaine Solveig qui est, on dira, mon double dans un roman écrit par un autre de mes doubles (vous me suivez?;)), Elena Varécy, roman totalement sous ascendant lapinesque intitulé Un-je-ne-sais-quoi d'Anconina. En même temps, retomber dans le trou comme en enfance, quand on voit l'actualité consternante à pleins tubes, il y a plutôt de quoi.
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Chronique 149
25-02-2022

 

Chronique 149

Sur le fil d'actu/du rasoir/à plomb #2

Février dans le monde et en-deçà


 

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  • NO COMMENT, alias « Shame shame on you »

Je pense que tout le monde est au courant : l'Ukraine a été envahie dans la nuit du 23 au 24 février par la Russie et bien naïf qui aurait pu penser et qui a pu faire croire qu'il allait en être autrement. C'est vrai quoi, après presque deux ans de pandémie, on n'en est pas encore sortis mais on commençait à se dire que la petite guéguerre décrétée par le cher Président de notre moribonde République contre le virus et les anti-passes, elle était bien jolie mais on allait commencer à se faire chier. (A noter que si je suis vulgaire, c'est parce que toute cette réalité-là qui nous est imposée l'est). Alors donc on est en pleine et totale régression à cause, une fois de plus, de mecs narcissiques qui semblent toujours avoir besoin d'un os à ronger et, comme par hasard, ils ne rongent jamais le leur mais envoient les autres sur le front pour nourrir un délire visiblement sans fond.

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Chronique 148
11-02-2022

 

A tous les pangolins que nous sommes devenus,

voici une question :

ne serait-il pas temps d'en finir avec les métropoles?

 

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Voici en effet la question qui anime au sens neutre et positivement énervé du terme le dernier ouvrage de Guillaume Faburel, professeur de géographie, d'urbanisme et de science politique à Lyon (Pour en finir avec les grandes villes. Manifeste pour une société écologique post-urbaine, Ed. Le passager clandestin, 2020). On peut donc considérer qu'il sait de quoi il parle à plusieurs titres : de par ses compétences professionnelles et la ville où il officie et qu'il a visiblement fuie comme il invite tout un chacun à le faire pour cesser de participer et d'être souvent écrasé par la métropolisation du monde, reflet spatialisé de sa marchandisation qui a « l'urbanisation de la terre comme nécessité première » (p.168). Son obsession du sol, de son respect, de son usage et de son partage, obsession qu'on ne saurait que trop comprendre puisqu'il s'agit plus que jamais du nerf de la vraie et seule guerre actuelle, il s'en est déjà ouvert dans d'autres ouvrages reconnus : Les métropoles barbares. Démondialiser la ville, désurbaniser la terre, également chez Le passager clandestin (2018, prix du livre d'écologie politique) et dans le collectif Sauver la vie. Manifeste pour une relocalisation écologique et solidaire paru aux Liens qui libèrent en 2020.

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Chronique 147
26-01-2022

 

Sur le fil d'actu/du rasoir/à plomb #1

Janvier dans le monde et en-deça

 

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« La faille, dans cette théorie du karma, c'est que ça se saurait, depuis le temps, si se comporter comme un enculé était sanctionné par l'Histoire ». Virginie Despentes, Vernon Subutex, Le livre de poche, janv.21, p.12-13.

Eh oui, notre grande écrivaine -qui n'aimerait sans doute pas qu'on la qualifie de « nationale »- est sans le savoir la marraine de ce nouveau type de chronique. Pourquoi elle ? Parce que j'adore son style sans détour qui allume bien le monde actuel, y compris d'ailleurs les angoissées du changement climatique et mangeuses de bio de mon espèce (voir dans le même Vernon Subutex, au début, mais c'est de bonne guerre;)). Ensuite parce que je l'ai vue sur scène du temps invraisemblable où les salles étaient encore accessibles dans une démocratie et une république certes affaiblies mais encore vivantes, et nous avons plus que jamais besoin de l'énergie, de la puissance, bref de la vie dont elle est porteuse. Personne inspirante, pivot, référence... tous ces qualificatifs la feraient sans doute vomir au sens propre du terme mais tant pis, moi je le dis : heureusement qu'on l'a, notre Virginie.

 

Bon alors, dans ce fil d'actu/du rasoir/à plomb, de quoi sera-t-il donc question dorénavant ? Comme son nom limpide l'indique, il s'agira pour moi de commenter un peu plus l'actualité, ce qui est d'ailleurs en général le propre d'une chronique. Donc ça tombe plutôt bien et donc l'idée est de relayer des nouvelles liées à la Transition, vaste sujet que l'on peut modestement ramener à la transition écologique et à celle qui peut/doit nous animer tout un chacun. Afin de réduire le champ, un peu comme un chirurgien qui serait face à un gros bordel et faudrait quand même opérer, faire quelque chose, pas rester en l'air avec son bistouri à pas savoir où ouvrir, quoi enlever, je me concentrerai (du moins j'essaierai, c'est promis) sur ce qui m'intéresse principalement dans une optique LocoBio. A savoir, tout ce qui tourne autour du vivant saisi au prisme de l'alimentation, de l'agriculture, de tous ces lieux comme les villes que l'on a tant de mal à bien habiter, de la santé, du sol bien terrestre quoi. C'est vaste et pas clair ? Evidemment ! A situation complexe, pensée complexe suivant notre Edgar Morin lui aussi national, donc il ne faut pas me reprocher à moi une certaine complexité. Il faut s'y mettre, c'est tout et c'est bien l'objet de ce nouveau format de chronique qui interviendra en alternance, tous les 15 jours, avec une chronique on dira « plus de fond », type recension d'un ouvrage important dans les champs susmentionnés.

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Chronique 146
12-01-2022

 

Recentrage, quand tu nous tiens...

A propos du dernier livre des Économistes atterrés,

"De quoi avons-nous vraiment besoin" ?

 

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Eliminer son prochain est la règle d'or de jeux dont on les a gavés au biberon. Comment leur demander, aujourd'hui, de trouver ça morbide ? ».

Virginie Despentes, Vernon Subutex, Le livre de poche, janv.21, p.11-12.

 

Et donc, entre un reste de joie gras vegan (délicieux) et un autre reste de bûche simili chantilly, vous reprendrez bien un peu de Despentes non ? C'est avec une citation ma foi toujours assez lucide et directe, sharp comme on les aime, de notre Virginie que je vous souhaite mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui, encore ma foi, commence sur les chapeaux de roue. Non que les déclarations de tel ou tel (ir)responsable politique m'agitent le bocal, non, car j'évolue depuis longtemps en pleine conscience citoyenne donc je suis en-deça, au-delà, en parallèle de tout ce bruit il faut le dire assez futile et malsain. Disons simplement que je travaille, moi, j'essaie de faire quelque chose pour une suite nommée Transition, j'évite les gesticulations et donc si je dis que ça commence fort, sur les chapeaux de roue, c'est au miroir de la tâche qui nous attend. Encore ?! Eh oui, encore et ça le sera tant que rien n'aura bougé sur le fond. Encore, mais on la connaît déjà cette chanson !!! Et oui, mais qu'est-ce que j'y peux si le problème n'est toujours pas pris à la racine et si ça patine ? Tant pis, tant qu'il faudra, on répétera.

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Chronique 145
20-12-2021

 

Idées cadeaux de Noël, suite

Abonnez-vous à l'Écologiste et vous serez parés !

 

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Je termine cette série de chroniques consacrées aux idées cadeaux qui, en fait, dépasse le cadre de Noël et touche celui des bonnes résolutions pour l'année à venir par une suggestion de lecture tout à fait profitable. D'abord pour vous car vous en apprendrez beaucoup à la lecture de la revue dont il va être question. Mais également pour leurs promoteurs car on ne le répètera jamais assez : oui, l'information tout court et encore plus de qualité, ça se paie. Et oui, a fortiori, quand il s'agit de réfléchir, de prendre part au changement, forcément on n'est pas dans la position la plus favorable et donc soutenir ce genre d'initiatives est fondamental. Tout a un coût, pas de rabais sur l'avenir si on veut que ce ne soit pas l'avenir au rabais auquel on nous mène droit.

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Chronique 144
19-12-2021

 

Idées cadeaux de Noël, suite

Tenir la corde, mais tout sauf en Silence

 

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Que peut bien vous apporter le Papa ou la Maman Noël sous le sapin en palette ? Eh bien pourquoi pas un abonnement à la revue Silence qui se trouve être, au passage et du haut de ses plus de 500 parutions mensuelles, rien moins que le plus ancien périodique écologiste français ? C'est tout le mal que je vous souhaite car, en 48 pages articulées autour d'un dossier et nourries de diverses chroniques, brèves, conseils de lecture et agenda, le moins que l'on puisse dire est que vous serez bien informés à la fois sur des évènements mais aussi sur des questions de fond concernant – pour parler vite- la Transition. Éditée par une association basée à Lyon, elle se caractérise par son indépendance (chère à l'heure des grands groupes pas franchement compétents ni démocratiques qui trustent l'info), l'absence de publicité, une forte implication de tout un réseau de bénévoles autour du pôle des quelques salariés et surtout par sa liberté de ton. Cela signifie qu'on ne donne pas, comme souvent ailleurs et de plus en plus, dans la dentelle : quand un sujet est politique, il est politique et puis c'est tout, on ne cherche pas à le dépolitiser comme aujourd'hui un peu tout. Rien que pour cela, au-delà de telle ou telle info sur tel sujet, l'existence de cette revue est salutaire et c'est bien pour cette raison que je vous propose un focus sur elle. Si je le fais, c'est aussi parce qu'elle a le souci d'une cohérence qui fait tellement défaut actuellement mais qui, en même temps, perce ici et là, appelant non pas seulement à parler des alternatives mais à les incarner soi-même. Cela passe par la préoccupation de faire au mieux des normes environnementales pour éditer la revue à sa distribution qui n'a pas lieu en kiosque afin d'éviter le gaspillage. Pour la connaître, peu de chances donc de tomber sur elle par le hasard de la fréquentation d'un kiosque à journaux, raison pour laquelle je m'emploie à vous la présenter aujourd'hui si vous ne la connaissez pas déjà.

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