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Cogitations et actions
Chronique 178
21-03-2024

 

Chronique 178

  

Stop à la malhonnêteté intellectuelle

autour de la notion de décroissance !

  

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Le numéro de février 2024 d'une de mes revues préférées, Sciences Humaines, me donne l'occasion de relever un paradoxe propre à cette dernière livraison et, au-delà, à notre société. En effet, les rédacteurs n'ont sans doute pas fait le rapprochement et c'est un peu malheureux car ils proposent d'un côté un long article sur la décroissance mettant quand même globalement en doute sa capacité à assurer le bonheur et de l'autre côté un dossier intitulé « Qui sont les gens heureux ? » où il apparaît que les biens matériels sont loin d'être tout. Mieux (ou pire), ils proposent eux-mêmes le vade me cum « La vie heureuse, mode d'emploi » où force est de constater que tout repose quasiment sur le bien-être non-matériel défendu par la décroissance : faire preuve d'altruisme, savourer et partager de bons repas, exercer un travail qui a du sens, vivre au contact de la nature, aimer et être aimé, de la musique avant toute chose, sortir de chez soi et voyager (pp.56-65). On retrouve bien ici un paradoxe propre à notre société car la tension et les contradictions ne sont pas des moindres entre pôles matériel et non-matériel dès lors qu'il s'agit de définir ce que c'est que « bien vivre ». 
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Mots-clés de LocoBio
08-11-2021
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Chronique 177
05-02-2024

 

Chronique 177

  

Une météo mitigée

  

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Bon, je ne parle pas de la météo météorologique car il n'aura échappé à personne qu'elle n'est pas « folle » mais qu'elle reflète la folie documentée des hommes et se caractérise au contraire par des excès de plus en plus fréquents. A ce titre, la sécheresse est telle depuis 3 ans outre-Pyrénées, donc pas loin, que les autorités catalanes ont déclaré en plein hiver l'état d'urgence. Concrètement, cela signifie une baisse drastique de l'utilisation de l'eau par les secteurs agricole et industriel de même que l'interdiction d'arroser son propre jardin. Moi qui passe mon temps à défendre l'agriculture urbaine, nous voilà mal barrés... surtout si la situation ne rentre pas dans l'ordre (pour cela, il faudrait un mois de précipitations sans discontinuer, autant dire l'impossible) et que des bâteaux-citernes sont réquisitionnés pour alimenter Barcelone en eau potable. Dire que cette belle ville a basé son attractivité sur le tourisme. Il y a fort à parier que les modèles de développement local vont connaître dans un avenir proche quelques révisions et la notion d'attractivité changer de contenu : on risque tout simplement de ne plus aller faire la teuf dans « l'auberge espagnole » ni même ses études car, tout simplement, il y aura des risques en approvisionnement d'une denrée de base, l'eau consommable. 
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Chronique 176
09-01-2024

 

Chronique 176

  

Des terres pour du lien...

  

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c'est ce que je vous et ce que je nous souhaite en cette nouvelle année. Car rien de mieux que se relier au sol, aux autres et en particulier à ceux qui ont la lourde et noble tâche de bien nous nourrir, se relier aussi à soi-même comme autant d'objectifs tendus vers un unique cap : la Transition. A cette fin, je vous suggère une résolution qu'il serait bénéfique de tenir, en mode s'il n'y en avait qu'une ce serait celle-ci qu'il faudrait tenir. Alors quoi ? Eh bien soutenir l'association Terre de liens qui s'attache à protéger les terres de la pression exercée sur elles parce qu'uniquement perçues à travers le prisme du foncier, donc de ce qui est lucratif. L'idée est en effet, depuis plus de 20 ans, d'acquérir ces terres pour y installer des paysans, donc hors de la logique dominante d'une agriculture nocive pour l'environnement et la santé publique, et connecter ces installations avec une implication citoyenne. Évidemment (mais pas exclusivement tant la question de l'agriculture se pose aussi dans les villes même et dans leur périphérie immédiate afin de nourrir au plus près la population en limitant les transports polluants, afin de « verdir » le tissu urbain, etc...), cette action s'inscrit aussi dans une perspective de redynamisation des espaces ruraux. Et cet aspect n'est pas des moindres à un moment où la « ruralité », de thème n'intéressant personne, est récupérée pour l'essentiel par des mouvances politiquement conservatrices mais économiquement très néo-libérales, dérégulatrices et très responsables du déséquilibre actuel dans l'organisation du territoire, à savoir des campagnes qui ont été désertées au profit de villes devenues obèses, les unes étant chargées de nourrir sans fin et sans voix au chapitre les secondes. 
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Chronique 175
27-12-2023

 

Chronique 175

  

En guise de bilan et de perspective...

  

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... Figurez-vous que LocoBio s'offre, mais oui soyons fous et que diable un peu de légèreté, une pause hivernale. On ne dirait pas mais, mine de rien, proposer chaque mois depuis des années une réflexion sur les enjeux de la Transition et surtout les solutions pour la mener à bien, ça use, ça use et pas que les souliers. Mais c'est pour la bonne cause et toujours avec plaisir. C'est donc pour rester fraîche face à tout ce qui nous attend de beau et nécessaire pour sortir de l'apparente impasse dont nous avons hérité que je vous propose ce mois-ci une chronique de fait plus « light ». J'ai ainsi choisi de mettre en lumière 2 ressources qui peuvent vous être utiles au cas où des étrennes reçues à Noël ou de l'argent gagné grâce à la revente illico presto de vos cadeaux vous aurait déjà rapporté quelques subsides... 
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Chronique 174
30-11-2023

 

Chronique 173

 

2 conditions nécessaires pour mener à bien

la transition des systèmes alimentaires

  

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Je crois que ce qu'il y a de plus pénible à notre époque, c'est cette sensation de tourner en rond et d'être pris -il faut le dire- pour des cons. Oui, une étrange, pesante et révoltante sensation d'enfermement dans des schémas qui, à force de ne pas être les bons, nous ont foutus dedans et nous maintiennent dans -il faut le dire aussi- une fiéffée merde qui n'a rien de fertile. Les systèmes alimentaires, c'est-à-dire la manière dont tout est organisé pour nous nourrir (besoin faut-il le rappeler primaire, quotidien, à nous humains non transformés) du « champ à l'assiette », oui ces systèmes n'échappent malheureusement pas à la confusion générale. Par confusion, j'entends au premier chef la confusion mentale, soit une incapacité profonde, de longue date, à appréhender rationnellement les problèmes qui se posent. Et, dans ce cas, ce n'est pas un problème de complexité qui serait liée à la transition écologique dans son ensemble, laquelle inclut celle des systèmes alimentaires. Car on dit souvent qu'envisager toutes les interactions entre les secteurs d'activité, à toutes les échelles territoriales, cela nécessite une pensée complexe que... que... que qui l'a, putain non c'est trop difficile ! Ah bon, désolée mais je pensais appartenir à l'espèce supérieure, celle supérieurement intelligente et même que c'est pour ça qu'elle roule des mécaniques et emmerde littéralement le monde. 
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Chronique 173
28-10-2023

 

Chronique 173

 

Vive la Transition, haro sur le gaspillage alimentaire !

  

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On le sait,  assurer la transition vers une économie plus durable, c'est-à-dire dire décarbonée, est une priorité, pour ne pas dire LA priorité. En ces temps de dispersion et de déception record liée aux guerres, aux attentats, à la récupération d'une peur et d'une colère légitimes par des acteurs politiques irresponsables, à une recherche tournée qui vers des solutions hors-sol en matière d'agriculture qui carrément vers la conquête spatiale... il n'est pas inutile de le répéter pour la énièèmmme fois. Alors comment agir ? Plusieurs secteurs sont émetteurs de ces gaz à effet de serre qu'il faut impérativement, drastiquement et vite vite vite réduire car ce sont eux qui sont -donc les activités humaines sont- responsables d'un mortel réchauffement climatique. Au passage, quand je dis « mortel », ce n'est pas seulement pour l'espèce humaine qui après tout n'aurait que ce qu'elle mérite; cela inclut tous les êtres vivants d'une planète bien vivante depuis bien longtemps, qui en abrite des règnes et des espèces qui n'ont rien demandé, que l'on exploite ou au mieux impacte et vis-à-vis desquels nous avons une responsabilité majeure, pour ne pas dire LA responsabilité fondement de notre humanité. Cela dit, que faire concrètement, à sa petite échelle, sachant comme vous le savez déjà aussi que je suis contre une hyper-responsabilisation des individus tant les institutions et des organismes comme les entreprises ont une partition notoire à jouer ? Eh bien il faut progresser en prenant secteur par secteur et envisager quoi de possible suivant l'empreinte carbone de chacun. Ainsi, à partir du moment où notre alimentation représente près du quart de cette empreinte, en 3ème position derrière le transport et le logement, il y a beaucoup à faire dans ce domaine clef pour au moins deux raisons : il concerne des besoins vitaux quotidiens et nous relie sans que l'on en ait une conscience suffisante à tout l'écosystème économique, à tout l'écosystème tout court (agriculteurs, autres animaux, végétaux, cours d'eau, etc...) et donc aux besoins également vitaux des co-habitants de notre planète.. 
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