Chronique
149
Sur
le fil d'actu/du rasoir/à plomb #2
Février
dans le monde et en-deçà
-
NO COMMENT, alias « Shame shame on you »
Je
pense que tout le monde est au courant : l'Ukraine a été
envahie dans la nuit du 23 au 24 février par la Russie et bien naïf
qui aurait pu penser et qui a pu faire croire qu'il allait en être
autrement. C'est vrai quoi, après presque deux ans de pandémie, on
n'en est pas encore sortis mais on commençait à se dire que la
petite guéguerre décrétée par le cher Président de notre
moribonde République contre le virus et les anti-passes, elle était
bien jolie mais on allait commencer à se faire chier. (A noter que
si je suis vulgaire, c'est parce que toute cette réalité-là qui
nous est imposée l'est). Alors donc on est en pleine et totale
régression à cause, une fois de plus, de mecs narcissiques qui
semblent toujours avoir besoin d'un os à ronger et, comme par
hasard, ils ne rongent jamais le leur mais envoient les autres sur le
front pour nourrir un délire visiblement sans fond.
Soyons
clairs : évidemment que je ne mets pas nos hautes autorités
sur le même plan qu'un régime déclarant ouvertement une guerre.
Seulement il ne faut pas être naïfs non plus : mettre l'accent
sur les préoccupations, les ennemis extérieurs, est un classique de
tout gouvernement pour sauter à pieds joints sur le traitement de
problématiques internes. Or on ne peut pas dire qu'il n'y ait aucun
problème en France, à commencer par la fausse levée des
restrictions concernant le passe vaccinal et contrairement à ce que
l'adroite et vicieuse communication gouvernementale a fait avaler à
environ tous les media et la société incroyablement soumise. Une
citoyenneté de 2de classe a bel et bien été instituée dans notre
pays et elle prévaut
jusqu'à preuve du contraire, lequel contraire serait un retour à la
normale avec sa suppression. Sachant que c'est la tendance générale
tout autour de nous et sans conséquence sanitaire négative, donc
sans motif sérieux. Et sachant que les contestations n'ont jamais
faibli même si elles ont été minimisées, discréditées et
limitées par la pression sociale relais d'un gouvernement jouant
avec le feu du fait de sa vacuité idéologique et de son
inexpérience politique. Cette contestation a d'ailleurs récemment
animé un rapport des sénateurs (ouf, ils ne dorment pas tout à
fait!) qui mettent en doute l'utilité du passe vaccinal (scoop, sans
déconner!), en demandent la fin et, last but not least, demandent
plus de transparence dans la gestion de la pandémie (cf
https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/24/covid-19-la-commission-des-affaires-sociales-du-senat-appelle-a-supprimer-rapidement-le-passe-vaccinal_6115134_3244.html).
On aimerait être morts de rire mais on a un peu trop de choses en
travers à ce propos pour le moment... et sans doute durablement.
Enfin, il ne faut pas oublier que le passe de même que les sommes
effarantes mal utilisées pour soi-disant gérer la pandémie coûtent
un argent fou, sur le dos du contribuable, lequel contribuable peut
être en même temps une vache à lait qui donne au gouvernement les
moyens de le priver de ce qui le nourrit (la culture, par exemple.
Voir
https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/02/12/nouvelles-aides-publiques-pour-le-cinema-et-le-spectacle-vivant_6113373_3246.html)
car il est devenu un citoyen de 2ème zone. Une récente interview
d'un chercheur sur le
rôle social de la dette publique
est à cet égard plus qu'éclairante sur de
troubles mécanismes de dépendance qui asphyxient comme par hasard
ce qui doit être notre cap le plus cher, la démocratie :
https://www.mediapart.fr/journal/economie/230222/comment-la-dette-publique-discipline-la-democratie.
Bon, je passe bien sûr sur tous les autres problèmes non réglés
dans ce pauvre et beau pays que ses dirigeants ne méritent
décidément pas. On aimerait que les élections présidentielles
soient l'occasion d'une bonne grosse mise à plat, que l'on parle
enfin de santé en général, de santé publique ET environnementale,
de notre système de santé par exemple, que l'on arrête de dire
qu'il n'y a pas assez de lits, de personnel, que c'est à cause de ça
qu'on déprogramme, etc etc etc..., mais tout laisse prévoir à
l'opposé une campagne-éclair par un non-candidat surfant sur son
statut gaullien bien trop large pour ses épaules « au dessus
des partis », sans oublier l'usage une fois de plus de fonds
publics à des fins électoralistes, et pourquoi pas au final le même
hold-up que voici bientôt 5 ans en se posant en rempart de pire que
lui.
Bien
sûr qu'il faut faire front commun avec tous les citoyens menacés où
qu'ils soient. Mais pour faire front commun, il faut d'abord faire
pays uni. Et c'est quand qu'on fait tous front commun pour le
vrai, grand seul défi : la Transition ? Assez de
diversions et de contre-feux (manipulation de base), assez de retard,
assez de mal tout court. Ceux qui nous gouvernent doivent montrer
qu'ils sont vraiment différents et pas seulement selon de faux
slogans de (dis)rupture, ils doivent assumer les responsabilités
pour lesquelles ils ont été élus, c'est-à-dire protéger des
vrais dangers qui nous menacent tous. Ils doivent être exemplaires
et animer une dynamique mondiale coercitive et persuasive pour aller
dans le sens de la liberté et d'un véritable progrès. Tels sont
les enjeux de la géopolitique, il n'y en a pas d'autres et on pourra
certes juger le Président russe sur sa responsabilité d'avoir
déclenché une guerre dont on attend la fin la plus rapide, mais il
ne sera pas le seul à devoir rendre des comptes face au peuple
souverain et à la morale. Si Camus était là, bon sang, que
dirait-il ?
-
BOF,
alias c'est vraiment comment ça qu'on va changer de monde ?
Conserver
la Nature ou vivre en harmonie en son sein, tout simplement ?
J'avoue,
ce mois-ci, j'ai été interpellée par le titre de l'article
suivant :
https://reporterre.net/Une-conservation-extreme-de-la-nature-pourrait-entrainer-des-famines.
Je dois même dire avoir totalement halluciné de voir la manière
dont la question était toujours et encore posée, à savoir :
que va devenir
l'Humanité ? Personnellement et politiquement, je m'en moque
car ce n'est pas le sujet et tant que l'on posera la question ainsi,
on ira droit dans le mur non seulement sur le plan de l'éternelle
morale mais aussi de celui, plus pragmatique mais non moins
salutaire, de notre propre survie.
D'accord, je veux bien que la question se pose effectivement de la
sanctuarisation et de ses effets, notamment qu'est-ce que cela
signifie d'enclore des terres parfois sans l'accord de populations
autochtones et en les privant de ressources alimentaires qu'elles
gèrent sans doute avec moins de prédation que le système
capitaliste dominant. Certainement la prise de conscience en Occident
de la possibilité de certains outils de préservation est
intéressante. Mais le
vrai sujet demeure l'écosystème à petite et grande échelle donc
les interactions entre règnes et espèces à l'intérieur et entre
ces écosystèmes de fait imbriqués.
Allo allo, c'est quand qu'il va y avoir quelqu'un au bout du
téléfon ?
- SO
WHAT ?
Effondrement,
vous avez dit effondrement, mais quel effondrement ?
On
taxe souvent les « écolos » de catastrophistes,
d'ennuyeux, d'utopistes, de gna-gna-gna-je-ne-sais quoi et je m'en
fous car que ceux qui critiquent se regardent d'abord et disent ce
qu'ils font exactement de leur vie pour changer les choses. Car oui
c'est un devoir et personne ne peut désormais avoir voix au chapitre
démocratique s'il n'oeuvre pas d'abord pour ce qui nourrit la
démocratie, à savoir nos besoins de base, eau, air, toit sur la
tête, alimentation etc... pour tous. Et donc suivant cette petite
musique rudimentaire anti-verte, l'effondrement serait une sorte de
lubie pourquoi pas complotiste tant qu'on y est, inventée pour vous
savez quoi ? Faire peur. Et c'est bien connu que les « écolos »
sont les plus fous furieux, les plus dangereux, qu'ils font peur et
qu'il faut décidément en avoir peur. Comment ? Evidemment en
déniant l'effondrement. Car dans cette perspective fallacieuse (ou
tout simplement erronée, car le mot peut prêter à une certaine
confusion démobilisatrice), ce phénomène est associé à
l'imaginaire de la catastrophe rapide, visible, massive. Or tout
le problème de la dégradation écologique que nous vivons est,
certes, qu'elle est émaillée d'accélérations, d'évènements
météorologiques comme des sécheresses en plein hiver ou des
tempêtes à répétition de-ci de-là, mais elle ne correspond
justement pas à ce que notre petit cerveau est en moyenne capable
d'imaginer.
Or, encore or, de fait l'effondrement est déjà là, lent,
invisible, mais à force massif. Deux articles sont à ce sujet
éclairants ce mois-ci :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/02/10/karl-eychenne-la-crise-climatique-serait-un-accident-au-ralenti_6113044_3232.html
et
https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/23/la-surpeche-diminue-en-france-mais-beaucoup-d-especes-de-poissons-s-effondrent_6114862_3244.html.
Concernant
la pêche, il y a du mieux mais c'est largement insuffisant et,
malgré le 1er sommet consacré enfin à l'océan à Brest ce
mois-ci, il manque une fois de plus une coordination au niveau
mondial.
Je cite car ça se passe de commentaire : « Mais les
halieutes émettent un bémol et soulignent que le rythme des
améliorations a ralenti depuis la décennie 2010. Il n’y a
au demeurant pas de quoi triompher si l’on se souvient
qu’en 2013, l’Union européenne (UE) s’était fixée
collectivement pour objectif une pêche 100 % durable en 2020.
Or, 10 % des volumes débarqués proviennent de stocks qui
s’effondrent, et cette part augmente. La sardine du golfe de
Gascogne compte pour beaucoup dans ce résultat : elle décline,
comme sa cousine de Méditerranée, devenue plus petite et nettement
plus rare. Le cabillaud des mers du Nord et Celtique s’effondre
aussi, ainsi que le merlu de Méditerranée. Ce dernier est très mal
en point depuis plusieurs années. La zone de restriction de pêche
au merlu mise en place dans le golfe du Lion ne lui a pas apporté de
secours, à la différence de ce qui s’est passé avec succès en
Italie. Sur la façade ouest, la sole est elle aussi surpêchée ;
celle du golfe de Gascogne se classe même un cran en dessous, dans
la catégorie
« surpêchée et dégradée ».
La situation du chinchard de l’Atlantique se redresse, il n’est
plus considéré comme « effondré »
mais comme « reconstituable »,
comme le bar de la mer du Nord et de la Manche ».
- YEP !
YEP ! YEP ! Consommer bio fait du bien, alors faut y
aller !
D'après
une analyse publiée ce
mois(https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/agriculture-baisse-historique-bio-autres-idees-emergent-nourriture-96510/),
la consommation de produits alimentaires bio est en baisse, se serait
normal car les courbes ne peuvent être à l'infini en croissance et
les producteurs eux-mêmes se lasseraient pour certains à la longue
des contraintes imposées par la culture en bio. Si je ne partage pas
tout à fait le point de vue à mon sens un peu partial de cette
façon de présenter les choses, il n'en demeure pas moins que se
pose en fait en permanence l'avenir du bio par rapport au
conventionnel. Et là
encore, une fois n'est pas coutume, la naïveté n'est pas la
meilleure alliée car le moins que l'on puisse dire est que rapport
de forces il y a et qu'il est largement en faveur de l'agriculture
conventionnelle non durable. C'est bien dommage car, figurez-vous,
voilà de quoi mettre du carburant dans votre moteur de militant
avéré ou qui s'ignore encore (;)), manger bio aide à lutter contre
ce qui nous ronge bien de chez bien : le stress oxydatif. Lequel
stress pas du tout dans la tête de qui psychoterait trop à force de
fréquenter des stressos écolos se traduit par sa généreuse
contribution dans des maladies aussi sympathiques que la
dégénérescence cérébrale ou le diabète... maladies dont on a
d'ailleurs beaucoup entendu parler pendant la pandémie et au sujet
desquelles il ne faudrait pas lâcher l'affaire maintenant que le
virus semble s'apaiser. Les recherches doivent être poursuivies à
ce sujet car il ne s'agit que d'un début mais il ne faut pas non
plus se cacher derrière le petit doigt : qui peut sérieusement
penser que bouffer des pesticides est bon ? Demandez
donc aux agriculteurs qui en sont morts, par exemple de Parkinson, et
on discutera après.
RIP Alain Vuillon.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0160412021006334
-
AND
NOW, LADIES AND GENTLEMEN... Pourquoi pas démarrer votre transition
alimentaire ?
Et
cela grâce à une super initiative qui en prend de la graine au fil
du temps : les foyers à alimentation positive. En quoi
cela consiste-t-il ? C'est assez clair et rien de tel que
les promoteurs de cette initiative pour la présenter le plus
efficacement :
Le
défi Foyers A Alimentation Positive (FAAP) (initialement
défis Famille à alimentation positive) est inspiré d’un autre
défi appelé Familles A Énergie Positive (FAEP).
Cette
démarche est portée par le réseau des agriculteurs et
agricultrices bio,
membre de la FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture
Biologique). Un défi ne peut être démarré sur un territoire
que lorsqu’il est proposé et animé par un GAB (groupement
d’agriculteur bio) ou une MAB (maison de la Bio) membre de la FNAB
.
L’objectif de ce défi est
de démontrer de manière conviviale que l’on peut avoir une
alimentation savoureuse, bio et locale, sans augmenter son budget
alimentaire !
La 1ère édition du défi
Familles A Alimentation Positive s’est déroulée sur Lyon en
2012-2013 grâce au soutien de la Région Rhône-Alpes et de la Ville
de Lyon. Depuis, l’opération a été déployée sur de nombreux
territoires partout en France !
Quel
est le principe du défi ?
Le principe du défi est
simple : des équipes d’une dizaine de foyers (personnes seules,
couples, foyers avec enfants) se regroupent pour relever le défi
d’augmenter leur consommation de produits bio locaux tout en
conservant un budget constant et en se faisant plaisir ! Il s’agit
d’un accompagnement gratuit avec au programme : visites de
ferme, échanges avec un diététicien-nutritionniste sur l’intérêt
des produits bio locaux et leurs apports nutritionnels, cours de
cuisine, jardinage, trucs et astuces pour consommer bio et pas cher,
conseils anti-gaspi…A
qui s’adresse ce défi
Ce défi s’adresse à
tout public :
-
Personnes
seules, couples, foyers avec ou sans enfants
-
Toute personne souhaitant
se faire plaisir avec une alimentation équilibrée et savoureuse
tout en gardant la maîtrise de son budget
L’organisation
Etape 1 : Le GAB ou la MAB du
département recrute des structures relais qui vont recruter des
équipes. Ces structures relais peuvent être des centres sociaux,
des CCAS, des maisons de quartiers, des associations d’insertion,
des associations environnementales, des structures
socio-culturelles, etc. Depuis 2018, des GAB ou MAB forment des
collectivités à piloter des défis FAAP (renseignez vous auprès de
la structure membre du réseau FNAB de votre département).
Etape 2: les structures relais
recrutent les foyers via une communication sur le territoire du défi
(radio, TV, affiches, mails, articles de journaux, réseaux
sociaux..)
Etape 3: Les foyers intéressés
s’inscrivent au défi à la soirée de lancement, et sont regroupés
en équipe pouvant aller jusqu’à 15 foyers. Chaque équipe est
fédérée par un capitaine ou binôme de capitaine d’équipe,
formé par l’animateur·rice du défi.
C’est parti pour l’aventure!
Le
programme
Durant toute la durée du
défi, des temps forts sont organisés pour chaque équipe
(environ 1 fois par mois). Les temps forts proposés sont :
-
une
soirée de lancement : pour expliquer le défi, créer de la
cohésion entre les membres d’une même équipe et donner le top
départ du défi!
-
une
soirée d’échange sur le thème du « manger sains sans se
ruiner! ». Un professionnel de la diététique nutrition
intervient pour parler de l’intérêt des produits bio et
découvrir les protéines végétales, comprendre nos besoins
quotidiens, apprendre des recettes bio, de saison et locale..
-
un
cours de cuisine pour adopter de bons réflexes et repartir avec des
trucs et astuces!
-
une
visite de ferme bio,
-
les
relevés des achats alimentaires pour mieux se connaître et savoir
ce que l’on peut/veut faire évoluer
-
des
ateliers bonus : jardinage, anti-gaspillage, fabrication de pain..
ces ateliers varient en fonction des défis et des propositions des
professionnels de votre territoire,
-
une soirée de clôture
conviviale avec vos recettes bien sur!
Tout au long du défi, les
participants peuvent évaluer l’évolution de leur consommation de
produits bio et du coût de leur repas ! Pour cela, chaque foyer
effectue des relevés d’achats pendant une période de 14 jours, et
cela 2 durant le défi : T1 (états des lieux de la consommation),
puis T2 avant la fin du défi. Seuls les résultats de l’équipe
comptent. Les saisies des achats se font via l’espace membre de ce
site, et ne sont visibles que par les foyers.
Quels
avantages pour les familles ?
-
Bénéficier
d’un accompagnement gratuit vers une alimentation savoureuse et
équilibrée
-
Connaître
les trucs et astuces pour consommer des produits bio locaux tout en
maîtrisant son budget
-
Faire
des rencontres et des échanges conviviaux avec les autres foyers
participants
-
S’informer
sur l’agriculture biologique
-
Connaître
les lieux d’achats de produits bio dans son quartier/dans sa ville
-
Partager
des recettes de plats bio locaux de saison peu coûteux
-
Visiter
des fermes, rencontrer des agriculteurs et agricultrices de son
territoire
-
Participer à une
aventure de groupe!
Je
vous recommande particulièrement certains onglets sur le site, à la
fois pour comprendre l'intérêt de cette démarche et pour vous y
lancer car c'est une opportunité d'agir positivement en étant
accompagnés :
https://www.foyersaalimentationpositive.fr/telechargement/outils/
https://www.foyersaalimentationpositive.fr/presentation-du-defi/les-defis-actuels/
https://www.foyersaalimentationpositive.fr/lancer-un-defi/
Voilà.
En terminant l'écriture de ma chronique, je me dis qu'il fait soleil
et c'est comme le printemps ici mais que l'air est aussi chargé d'un
air indu de guerre, pour l'instant peut-être au loin. Cela me rend
triste et inquiète et n'importe qui de conscient le serait. Restons
donc vigilants et soyons actifs en concentrant nos énergies sur les
vrais bons objectifs. Il n'y a aucun doute à avoir : nous
les connaissons parfaitement et ils n'attendent que nous. Alors ?
Citoyennement
vôtre,
©Yolaine
de LocoBio,
Février
202
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