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Chronique 132
26-11-2021

 

Pourquoi redonner droit de cité aux plantes

Ou les bienfaits de la « Nature » en ville


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Si LocoBio s'intéresse plus particulièrement à l'agriculture urbaine sous l'angle de la relocalisation alimentaire, l'intérêt pour cette nouvelle forme d'activité dans un milieu qui l'a exclue ne se limite pas à cette dimension. En effet, que fait-on quand on mange ? On ne fait certainement pas qu'approvisionner un corps, a fortiori quand on absorbe des aliments produits dans un environnement proche -si on est soi-même citadin- et c'est encore plus vrai quand on a soi-même contribué à produire ces aliments, par exemple dans un jardin partagé. On s'en doute, les enjeux vont bien au-delà de la « simple » nutrition et cela regarde bien évidemment le développement urbain à venir dès lors qu'on voudra bien le penser durable, donc vraiment vivable

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Chronique 131
25-11-2021

 

Et si vous, pour les Fêtes, vous faisiez vos propres décorations?


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Pour cela, rien de tel que se plonger dans l'admirable livre de Karelle Couturier, Vannerie de fêtes. Mariages, Noël, Pâques, Halloween... L'osier en toute saison, paru aux éditions de Terran en 2018. J'en profite d'ailleurs pour vous signaler que ces éditions sont spécialisées sur le sujet et que vous pourrez y trouver d'autres ouvrages tout aussi bien, de même qu'une revue unique et tout aussi informative que splendide : le lien créatif (voir https://www.leliencreatif.fr). J'en profite donc aussi pour vous annoncer que cette chronique est la première consacrée à la vannerie et qu'au moins deux autres suivront, l'une plus sur la présence de cette matière tressée dans notre quotidien et l'autre plus sous l'angle des activités réalisables par des enfants... sachant que ce qui est d'ordinaire réservé pour eux parce que plus facile permet surtout aux adultes débutants de débuter !

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Chronique 130
22-11-2021

 

Comment faire coïncider besoin de bien s'alimenter

et offre alimentaire de qualité

Des municipalités plus puissantes qu'il n'y paraît


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La recherche en sciences sociales rime parfois avec poésie et alors sa capacité d'analyser, de forger même le réel se double d'une créativité appréciable dans le champ sémantique. Tel est le cas de la aussi jolie qu'inattendue expression « paysage alimentaire » travaillée par le pôle de recherche Surfood-Foodscapes autour de la Chaire Unesco « Alimentations du monde » sur le campus Agropolis de Montpellier. Qu'entend-on par là ? Non pas les inspirants et originaux paysages créés à partir de nourriture par le photographe anglais Carl Warner (voir https://www.pinterest.fr/infiniohm/foodscapes-ou-paysages-avec-de-la-nourriture) mais la « configuration de l'offre alimentaire locale ». Si l'équipe de chercheurs a pour terrain d'expérimentation riche et logique la grande métropole du Sud-Ouest de la France, leurs observations sont nom moins riches d'enjeux et de conclusions transférables ailleurs concernant la modification des comportements alimentaires, leur façonnage suivant des modalités plus durables. Or en la matière, une fois n'est pas coutume et j'ai à cœur de le mettre en avant constamment, le local fait preuve de génie car il est synonyme quand on le veut bien de créativité et d'innovation notamment dans l'action publique.

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Chronique 129
20-11-2021

 

L'art de la boucherie végane :

pour une gourmandise amateure sans cruauté


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Je le dis tout de suite : j'ai emprunté une partie du titre de cette chronique à la dédicace qui ouvre le formidable petit ouvrage Ma petite boucherie vegan, écrit par Sébastien Kardinal (voir son blog Kardinal.fr) et Laura Veganpower (fondatrice avec lui de VG-Zone.net). Les non moins formidables éditions La Plage, membres du collectif des éditeurs éco-compatibles, proposent en effet dans leur catalogue riche d'alternatives inspirantes ce bijou de livre que je recommande au moins à deux titres : pour le prochain Noël ou toute occasion de cadeau à une personne amie, mais surtout à soi-même (ce qui, je l'espère, revient au même;)) car il ne coûte que 9,95 euros et vous en trouverez des idées, oui vous en trouverez sans souci.

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Chronique 128
18-11-2021

 

Créativité, vous avez dit créativité ?

Focus sur les Plans Alimentaires Territoriaux,

ou comment la pensée complexe s'ancre localement


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Dans la chronique précédente, je me suis intéressée au cuir végan comme illustration du défi que constitue aujourd'hui la nécessaire pratique d'une pensée complexe pour mener à bien la Transition. Je poursuis cette réflexion en revenant aux moutons préférés de LocoBio, à savoir l'alimentation et le territoire, le lien entre les deux, certainement distendu et non moins certainement en voie de rapprochement face aux limites de la mondialisation/délocalisation/dépendance des dernières décennies. Pour cela, un focus sur les Plans Alimentaires Territoriaux (PAT) est intéressant parce que l'on peut certes les voir comme un pan de la politique alimentaire de l'Etat français, de son évolution, une étape après d'autres étapes, bref son histoire. Sauf que les attendus, les enjeux et les effets de ces dispositifs inédits ne se limitent en rien à la vision classique qui focalise justement trop sur l'échelon national. On dit souvent qu'il y a trop de verticalité dans notre pays et que la Transition à la fois requiert et permet de faire exploser ce cadre. Comme tout jugement hâtif et partisan, cette vision est fausse et injuste comme en témoignent d'ailleurs les PAT qui ont été mis en place par l'Etat. Toutefois, force est de constater qu'un bouillonnement particulier se manifeste dès lors que l'on veut bien libérer des énergies autrement bridées, à commencer par l'échelon local et la société civile. Tel est le fil rouge de mon propos et voici au fond une belle histoire à raconter, ce qui ne gâche rien en ces temps de morosité justifiée et de déclinisme aussi exacerbé qu'intéressé.».

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Chronique 127
17-11-2021

 

Complexité, vous avez dit complexité ?

A propos du "cuir" végan


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Par hasard, j'ai entendu une expression qui revient assez souvent et qui fatigue un peu à force. Je ne sais plus qui parlait et disait qu'il avait dû sortir de sa zone de confort pour, ah si je me souviens, sortir un disque, donc créer. On pourrait croire que cette exigence de sortir de sa zone de confort n'est réservée qu'à des métiers socialement identifiés comme créatifs, la figure de l'artiste paraissant à ce titre emblématique. Mais la vérité est tout autre, pour ne pas dire opposée : en fait, nous croyons tous être dans une zone de confort alors que ce n'est peut-être pas tout à fait le cas. En effet, cet espace est en principe celui dans lequel on choisit – à voir ce que recouvre ici le mot « choix »- de rester car il est synonyme de sécurité et donc de contrôle sur soi, son environnement. Au-delà, il y a la zone de peur que l'on évite souvent soigneusement car elle génère un stress difficile à gérer. Mais il y a encore en un sens pire avec ensuite la zone d'apprentissage puis celle de croissance où il s'agit d'acquérir de nouvelles compétences pour affronter de nouvelles situations et en définitive atteindre des objectifs alignés avec le sens profond des choses, à commencer par celui de sa propre vie. Ce qu'il y a de frappant, c'est que finalement qui croit être bien tranquillou dans sa zone de confort n'y est sans doute pas. Que constate-t-on aujourd'hui ? Au contraire un sentiment d'insécurité très justifié par la précarité, la pauvreté grandissantes et l'incapacité d'un acteur comme l'Etat autrefois régulateur et correcteur d'injustices d'apporter un minimum de sécurité. Du moins le contrat social était-il basé sur cette idée, on l'a fait accepter, qu'il détient pas moins que le monopole de l'usage légitime de la violence physique (merci cher Max Weber) et, en échange, les individus en tirent bénéfice en termes de sécurité tant symbolique que matérielle. Or là, actuellement, nous nageons en pleine insécurité objective et subjective, ce qui revient au même car la subjectivité, ce que croient les individus, est façonneuse de réalité. Deuxième constat inquiétant : non seulement nous ne sommes pas vraiment dans une zone prétendument de sécurité mais en plus on est à cheval sur la zone de peur, laquelle est tout à fait à son aise puisqu'elle occupe une zone à part entière qui se caractérise par le fait d'être soumis aux jugements d'autrui, de se chercher des excuses et de manquer de confiance en soi. On peut penser ce que l'on veut de ces schémas emprunts de psychologie et de management, n'empêche que si l'on réfléchit, peu d'entre nous peuvent prétendre y échapper, voire ne pas les illustrer au point d'en devenir des caricatures. Donc au final tout cela est vraiment dommage car on croit, on se persuade sans doute d'être bien au chaud et que dehors, brrr..., il fait très froid, c'est dangereux, faut surtout pas sortir, on va crever car le loup nous attend dans le blizzard alors que nous on est à poil, totalement à poil en plus dans le noir et avec un foulard rouge bien visible sur la tête en mode Chaperon rouge somnanbule, et voilà que patatrac, justement, la vérité est que nous ne sommes pas, ni objectivement ni subjectivement, en sécurité. Donc tant qu'à faire, autant tout faire pêter, à commencer par cette notion de zone de sécurité et sa copine, celle de peur, pour faire notre boulot, merde, et grandir enfin. Cela ne peut qu'être synonyme de créativité, et pas que dans le champ artistique, dans tous les champs et pour tous, tous à la recherche de solutions pour une vie meilleure parce que franchement en ce moment on peut pas dire que ce soit terrible. En clair, faudrait pas prendre des vessies pour des lanternes et prendre pour de la zone de sécurité ce qui n'est que colonisation des esprits et enfermement dans une insécurité de fait croissante. Tant qu'à être sur le fil, autant faire le saut et qu'on n'en parle plus. ».

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Chronique 126
15-11-2021

 

Développement territorial et transition écologique :

Les petites villes, laboratoire d'une innovation nécessaire ?


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Dans un pays qui a longtemps mené son développement par le haut et survalorisé la grande ville comme un signe de croissance, et au-delà de modernité, pas facile de changer de braquet et de penser la Transition. La crise sanitaire actuelle a amplifié un mouvement qui n'a jamais vraiment cessé de départ de métropoles de plus en plus jugées invivables vers des villes appréciées pour leur taille humaine. Le regard se déplace donc vers des territoires souvent minorisés et dans les esprits et dans les faits, on pourrait même si on était revanchard parler de petite revanche des petites villes... regard et revanche qu'illustrent bien le dossier du magazine Le Un cette semaine. Intitulé « Quel horizon pour les petites villes ? » -et toujours aussi agréablement qu'intelligemment illustré-, il les définit au départ classiquement, c'est-à-dire en termes démographiques. Ainsi, on parle de ce qui renvoie étymologiquement à la « villa » romaine (« établissement rural autarcique qui a souvent constitué le noyau des cités médiévales » d'après l'urbaniste Françoise Choay), comptant entre 2500 et 25000 habitants. Selon l'ingénieur et urbaniste Jean-Marc Offner, elles représentent environ 1/3 de là où vivent actuellement les Français, la difficulté étant sans doute que sont mises dans cette catégorie aussi bien de petites villes de province que des périphéries banlieusardes aux problématiques souvent différentes. Surtout, on s'aperçoit vite que la définition strictement comptable est imparfaite, ce qui conduit le même J-M Offner a préciser : « en réalité, il faut partir de l'idée de « centralité » : un espace où des gens qui n'y habitent pas se rendent pour trouver ce qu'il n'ont pas en bas de chez eux. Une petite ville a un supermarché, éventuellement des médecins spécialisés ».

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