Chronique
153
Des
clefs pour la transition alimentaire
grâce à La Revue Durable
Direction
la Suisse, plus précisément la Suisse romande et Fribourg
aujourd'hui, pour rejoindre des acteurs de longue date de la
Transition : les Artisans de la Transition, justement, et leur
magazine La Revue Durable
Qui
sont-ils d'abord ? Animée autour d'un noyau dur formé par
Susana Jourdan, économiste de formation, et Jacques Mirenowicz, à
la base versé dans les neurosciences, il s'agit d'une association
qui agit désormais par différents biais, mais pour laquelle
l'activité de sensibilisation via la revue lancée en 2002 reste
essentielle. Parmi ces moyens d'action, il y a la stimulation et
l'animation de Conversations carbone pour limiter son empreinte
écologique et, plus récemment, des rencontres pour encourager une
alimentation plus durable. Vous pouvez vous faire une idée de leur
dynamisme et de la nature de leurs activités ici :
https://artisansdelatransition.org/association/nos-convictions
et
https://artisansdelatransition.org/agir-avec-nous/toutes-nos-actions.
L'alimentation
et donc beaucoup l'agriculture, parce liées à nos besoins premiers,
centrales dans l'organisation sociétale à toutes les échelles et
enjeux cardinaux de la Transition, font depuis les débuts de la
revue l'objet d'une attention constante. Vous pouvez vous en
convaincre en survolant, voire en téléchargeant gratuitement
d'anciens numéros en vous rendant sur
https://artisansdelatransition.org/larevuedurable/numeros.
Avoir tenu sur la distance un effort d'une telle qualité est déjà
en soi assez remarquable et le déploiement plus récent sur d'autres
activités afin d'incarner et d'accélérer le changement l'est tout
autant.
Venons-en
donc au dernier numéro, le 66, paru l'été dernier et intitulé
«Construire ensemble des circuits-courts alimentaires » .
Il est très complet et heureusement que la revue est
semestrielle car il faut bien cette durée pour avoir le temps de
lire et d'assimiler, certainement en vue d'agir, la somme de
connaissances dont fait preuve chaque livraison. C'est vraiment une
publication qui fait autorité dans un champ qui nous concerne tous,
l'écologie, et elle mérite vraiment qu'on lui fasse honneur en
consacrant du temps à sa contribution. Le fait qu'elle soit érudite
ne doit pas repousser car, fidèles à leur engagement initial en
faveur d'une très bonne vulgarisation, les rédacteurs responsables
veillent dans leurs propres écrits ou ceux des divers contributeurs
à rendre le propos aussi abordable que plaisant grâce à la variété
des types d'écrits (article classique, interview...) et des
illustrations (photos en couleurs, dessins, tableaux...). Si je
m'attarde sur l'aspect de l'aspect, précisément, c'est parce qu'il
constitue toujours un défi, et je dirais même plus que jamais tant
il faut désormais aller vite, beaucoup distraire, ne pas forcément
chercher à avoir un propos original, argumenté. Cela est vrai de
manière générale mais spécialement pour la presse ayant trait à
l'écologie car si le sujet est désormais moins confidentiel, on ne
peut pas dire que ce soit celui qui attire spontanément les foules
et il risque même au contraire de repousser car estimé trop austère
ou "anxiogène".
Cela
dit, il n'est vraiment pas facile de rendre compte de toute la
richesse du contenu et je vais m'attacher pour ma part à faire
ressortir ce qui peut distinguer la présente contribution, ce qui
peut être utile à l'action. Ce qui distingue n'est pas forcément
le focus mis tantôt sur la Suisse tantôt sur la France sauf que
bien sûr on a rarement un tel effort dans des publications
françaises. Cela s'explique par la volonté des promoteurs de la
revue, dès le départ, de toucher le public francophone, ce qui
implique une ouverture que les auteurs français n'ont pas souvent
spontanément. On dispose donc ici d'une approche comparative
précieuse mais qui ne fait que confirmer, à part quelques éléments
différenciateurs comme les dispositifs juridiques mobilisables, une
grande parenté en matière de diagnostics et de solutions. En effet,
à la lecture attentive du dossier proposé sur la transition
alimentaire, rien n'apparaît vraiment neuf sous le soleil d'une
mondialisation ayant plus que montré ses limites et devant laisser
place à une alternative incarnée par les circuits courts.
L'
apport principal réside ainsi à mon sens plutôt dans l'insistance
sur la nécessité d'une implication conjointe de tous les acteurs
concernés d'un bout à l'autre de la chaîne alimentaire et -d'où le
titre « construire ensemble ! »- singulièrement
d'une implication citoyenne. Cela explique donc la structure du
dossier qui balaie large, des producteurs aux mangeurs en passant par
tous les intermédiaires dont les transformateurs, et s'attache à
chaque fois à bien décrire la configuration, le champ de forces ;
lequel présente certes toujours des singularités mais cela
n'empêche pas une réflexion générale et des éléments de
transposition ailleurs afin, de proche en proche, de système local
relocalisé ici en système local relocalisé là, de remodeler dans
son ensemble le système alimentaire. Ce parti pris de la révolution
par capillarité est discutable car il se heurte à des obstacles
multiples, comme l'absence de priorisation de ces questions car on
serait tantôt happés sans faire aucun lien par une pandémie puis
maintenant une guerre... et pourquoi pas d'autres pandémies vu
qu'elles nous sont annoncées avec autant de résignation que
visiblement de vif intérêt par les grands groupes pharmaceutiques.
Il reste aussi que tout le monde peut ne pas être d'accord avec
cette optique passant par le local, par ce que recoupe concrètement
cette notion dans chaque pays, tant les façons de voir à l'échelle
de la planète sont variées. Malgré ces réserves possibles, on
peut juste dire, ce n'est pas rien et ce dossier le montre très
bien, que le local reste le lieu de l'humain, de l'expérience, du
collectif, du tangible encore tangible. Cela le distingue
suffisamment pour lui donner crédit, essayer à cet échelon, parce
qu'on voit bien de toute façon qu'une trop grande échelle, surtout
pour l'alimentation, n'est pas optimale et que d'autre part cela est
un moyen d'ancrer une évolution des mœurs vers plus de pratique
écologique en faisant une sorte d'impasse sur ce qui semble à mon
avis trop retenir l'attention en ce moment ; à savoir la sorte
de mise en demeure des écologistes, pour parler vite car ils sont
divers et variés, de produire un récit alternatif, laquelle
question étant liée à une nécessité bien compréhensible de
convaincre pour faire bouger les lignes mais à mon avis pesant
excessivement par rapport aux enjeux. C'est un peu comme si on
demandait à l'écologie de tout de suite, séance tenante, proposer
un monde de substitution, en plus sexy, comme si tout était clair et
comme si c'était facile d'imaginer tout un monde nouveau.
L'avantage, comme y incite ce dossier et de manière plus générale
toute l'action de l'association qui porte la revue, oui l'avantage de
passer par le local et de miser par la révolution par capillarité,
c'est que l'on ne s'embarrasse pas de grands discours qui ont pu être
toxiques dans le passé (communisme versus libéralisme). On avance
humblement, enfin peut-être humblement, et on voit ce qui marche,
comment améliorer les comportements pour tendre vers ce qui sera sans doute
un jour un monde nouveau et meilleur. La démarche n'en est pas moins
positivement utopiste et on attend en outre que les critiques de
l'écologie, certainement très versés dans l'ultralibéralisme,
apportent eux la preuve du caractère meilleur de leur système. A un
moment donné, surtout face à l'urgence d'agir, il peut ne pas être
inintéressant de renverser les perspectives et la charge des
preuves.
Cela
dit, le dossier s'ouvre sur un utile « bref » état des
lieux qui rappelle combien ce sont les circuits longs qui forment
désormais le socle de notre alimentation. On sait que cela n'a pas
toujours le cas et que c'est bien lié au processus global de
mondialisation qui affecte la production mais aussi la
transformation. Ce qui frappe toujours pour qui s'intéresse à ces
questions, ce sont beaucoup les dysfonctionnements de ce système et
bien sûr sa capacité de résistance, les risques induits en matière
d'autosuffisance alimentaire et le problème d'une rémunération
juste à toutes les étapes. Sans parler bien sûr de la déconnection
qui a certainement partie liée avec une prédation sans vergogne car
« c'est loin, on ne voit pas », les dégâts par exemple
de la déforestation pour produire des denrées ensuite exportées
pour le bétail et la perte du sens de ce que cela signifie produire
en fonction des besoins d'une collectivité bien visible. L'accent
est singulièrement mis sur la transformation pour faire davantage
système alternatif. En effet, s'il existe une réelle dynamique en
faveur des circuits courts basée sur la relation directe entre
producteurs et mangeurs via notamment des magasins à la ferme ou
ailleurs, ce n'est qu'en insistant sur cette étape et les acteurs
associés qu'il y aura véritablement concurrence face à la logique
des circuits longs. Pourquoi ? Il suffit de penser à ce que
l'on mange et on convient aisément que cela ne se réduit pas à des
légumes ou des fruits passant du champ à l'assiette. On peut ainsi
songer à la farine qui a souvent pour base le blé, or on ne
consomme pas directement la céréale, elle appelle un travail de
transformation. De même, on ne consomme pas tout et tout de suite,
un intérêt peut être trouvé à conditionner du frais pour le
consommer plus tard, le classique dans ce domaine étant la tomate
qui arrive massivement à maturation en été et que nous avons tout
intérêt à travailler d'abord pour ne pas risquer d'abuser de trop
de crudités car ce n'est pas spécialement bon pour le système
digestif mais en plus les saisons froides tirent sur des réserves
que des conserves reconstituent.
Après
ce panorama initial, trois articles sont consacrés à la viande,
l'un sur la « fausse viande » d'origine
techno-industrielle assez vivement critiquée car s'inscrivant dans
un mouvement plus large et inquiétant de virtualisation du monde, et
les deux autres à la vraie viande provenant de vrais animaux. Si on
peut partager la critique relative à la viande cellulaire notamment
pour les inconnues sur son coût écologique, on peut se montrer
moins favorable par principe à l'élevage animal qui, abattoir de
proximité ou pas, suppose quoi qu'il en soit la mort d'êtres
vivants et le vol on se demande bien au nom de quoi de leur propre
vie. D'un certain point de vue, que les éleveurs se réapproprient
la mort de leurs bêtes, que cela présente de nombreux avantages
comme mieux caler aux besoins d'une population donnée, la
sensibiliser au métier et donc à la valeur de ce qu'elle mange,
cela est bien mais reste une question éthique qui dessine une ligne
de partage sur cette question. Bien que non mentionnée dans les
articles, c'est tout à l'honneur de La Revue Durable d'aborder tous
les aspects de l'alimentation humaine, sans l'exclusive à laquelle
pourrait porter le choix de tel ou tel régime alimentaire.
Poursuivant sur les protéines, ce sont celles d'origine végétale
cette fois qui donnent lieu à un exposé précis et très informatif
sur une expérience dont les Artisans de la Transition sont bien
placés pour parler puisqu'elle se situe sur le territoire
fribourgeois où ils sont implantés. Nous suivons ainsi les
agriculteurs, les instituts et autres écoles agronomiques dans leur
travail pour répondre à la demande en forte hausse en légumineuses
bio et locales. C'est là qu'on se rend compte une fois de
plus que les grandes idées c'est peut-être bien mais viennent
ensuite l'innovation, l'expérimentation... et certains déboires qui
font que les récoltes espérées n'adviennent pas, qu'il faut du
temps pour trouver les espèces adaptées à un lieu, que tout cela
ne se décrète pas car c'est du vivant, pas de la rhétorique politique.
Deux
articles suivent qui sont consacrés cette fois-ci au blé et à la
boulangerie. Ce qui est décrit, notamment par la spécialiste
française des circuits-courts Yuna Chiffoleau, ce sont les bienfaits
à tous les niveaux des mutations en cours dans ce domaine précis :
variétés plus adaptées au milieu, ce qui favorise biodiversité et
efficience, moindres problèmes de digestion, etc... Non des
moindres, et tout le monde le sait mais on n'en parle finalement très
peu, est l'organisation du travail qui permet aux paysans-boulanger
d'avoir plus de temps pour échanger avec leurs collègues et les
consommateurs. Nous évoluons tellement dans une logique sectorielle,
fragmentée, industrielle et déshumanisée que reparler
d'organisation du travail différente, d'échanges qui émergent et
peuvent être source d'essaimage, bref de producteurs plus vus
seulement comme des producteurs mis en demeure de nourrir mais aussi,
tout simplement, comme des humains et des citoyens comme les autres,
cette optique-là finit par sembler révolutionnaire. Et heureusement
elle l'est, car c'est en multipliant quand c'est opportun ces
communautés que la substitution d'un système alimentaire par un
autre pourra sans doute se faire par capillarité. La volonté
politique et l'action publique transparaissent au vrai partout comme
une variable déterminante, que ce soit dans le cas bien détaillé
du moulin de la Borie, en Lozère, ou dans celui peut-être plus
connu de la métropole montpelliéraine qui s'attelle depuis
plusieurs années à relocaliser son alimentation et où l'Université
abrite une chaire dédiée à toutes ces questions
(https://chaireunesco-adm.com). Dans le premier cas, c'est la Mairie
qui a décidé de redonner vie à son moulin en recrutant un meunier
par ailleurs non seulement sensibilisé mais expert car travaillant
auparavant dans une grande minoterie. Dans le second, il y a
également un souhait de mener en parallèle, dans la mesure du
possible et à la vitesse requise, une transformation de
l'agriculture vers l'agroécologie. Beaucoup d'aspects sont traités
dans la fourmillante contribution consacrée à l'agglomération du
sud-ouest de la France mais on peut particulièrement retenir, p.41,
l'encadré centré sur la bonne méthode pour rédiger des appels
d'offres à la fois légaux, donc non susceptibles de recours par des
acteurs économiques jusqu'ici dominants, grognant face aux
évolutions en cours, et allant justement dans le sens de ces
évolutions. Le levier de la restauration collective est également
évoqué dans le cas de la Suisse p.54 à 58 où on apprend que la
prise de conscience de cette marge a été tardive mais qu'il y a
comme du rattrapage dans l'air grâce, notamment, à l'essor de
marque comme Genève Région Terre Avenir. Où on constate que la
prise de conscience par les responsables politiques est une condition
nécessaire mais non suffisante, que des moyens financiers, humains,
doivent être dégagés par la collectivité publique pour créer une
marque et ensuite la promouvoir car seulement la créer permettra
peut-être éventuellement de l'affichage politique mais pas de
progresser vers la reterritorialisation visée.
Je
terminerai par deux articles qui mettent explicitement l'accent sur
le « ensemble » (et sans doute aussi sur le point
d'exclamation tant le collectif semble s'être dissous) du titre.
Nous sommes d'abord renseignés sur le fort essor des épiceries
participatives en Suisse romande depuis plus de cinq ans et sur leur
rôle en matière de création d'emplois, cqfd. Un point qui peut
sembler anodin est pourtant révélateur de la nouvelle logique,
totalement différente, pour ne pas dire inverse à celle dominante,
que sous-tend ce genre de magasin. Il concerne tout simplement sa
taille : entre chambre froide et convivialité ne passant pas
certains caps quantitatifs, tout invite à la taille humaine de même
qu'à la multiplication de ce genre d'initiative plutôt que de
toujours chercher à s'agrandir et à concentrer. La clef de la
réussite de la transformation semble en définitive beaucoup reposer
sur les mangeurs-consomm'acteurs. La vraie révolution réside dans
le fait de coopérer tous ensemble pour penser, organiser et
maintenir le système alimentaire dont nous avons besoin, ce qui
passe même par l'émergence de la figure du mangeur-cultivateur
capable de s'investir tant dans des décisions que dans des travaux
communs pour produire, transformer et vendre la nourriture. Le 2ème
article, basé sur un large récit de l'expérience du quartier des
Vergers à Meyrin, dans le canton de Genève, revient bien sûr sur
la nécessité de cette dimension participative, sur comment elle
s'articule concrètement sur ce territoire qui, malgré ses
contradictions et certains obstacles, demeure pionnier et exemplaire.
En fait, je ne suis pas loin de penser que tout.e responsable ou
aspirant.e responsable politique devrait lire ces lignes aussi
passionnantes qu'édifiantes, surtout certains candidats à certaines
élections présidentielles connus pour être déjà lors de leur
mandat déconnecté de la réalité et de plus la prenant de haut.
Bon, il faut dire que ne devient heureusement pas tous les jours
Président de la République qui n'a jamais eu auparavant le moindre
mandat électoral, encore moins local, et s'est plutôt illustré
dans les milieux financiers, par essence déconnectés.
Heu-reu-se-ment et cette expérience malheureusement bien française
ne fait que davantage résonner une vérité mise en avant par
l'épopée des Vergers : pour coopérer, on n'est pas obligés
de s'aimer et on peut même se détester car les gens viennent
d'horizons parfois très différents et les conflits d'usage des
terres ne manquent pas, mais en tout qu'à pour coopérer, il faut se
connaître, créer une communauté de sens qui se traduit ensuite
éventuellement par l'organisation de cette esprit coopératif
préalablement intériorisé. Une faille qui -si elle est comblée-
devient une force essentielle, réside dans l'information et je
dirais le développement d'une certaine empathie, d'une augmentation
du degré de conscience plus particulièrement du côté des mangeurs.
Car ici est mis en évidence un des risques, une des contradictions
majeures de l'agriculture urbaine : que l'exigence en produits
locaux et si possible bio reproduise le schéma consumériste
classique au lieu de véritablement opérer un changement de
mentalité chez les consommateurs finaux, plus conscients de la
réalité du métier de paysan et plus à même de faire attention à
la terre en lâchant moins dessus leurs enfants ou leurs chiens (parfois les premiers sont pires que les seconds). Le
rôle des fermes urbaines se retrouve donc non seulement de produire
de la nourriture au plus près des urbains mais aussi, peut-être
avant tout de les (ré)éduquer... ce qui suppose de recruter du
personnel dédié ou d'avoir du temps pour que le paysan se fasse
lui-même en quelque sorte professeur. Entre logistique, donc choses
très terre à terre précisément, et éléments cognitifs, cette
étude poussée dans le canton genevois montre bien combien il s'agit
de structurer véritablement tout un nouveau monde basé autour de
pôles puissants comme une ferme, des ateliers de transformation, un
supermarché participatif ou encore un auberge.
Je
termine tout à fait en mentionnant le « miniguide sur les
circuits courts alimentaires » qui met en lumière de manière
plus ramassée différentes facettes liées au sujet. Il y est tout
aussi bien question de Parcel, qui aide toute commune (pour l'instant
en France) à calculer l'impact d'une politique de relocalisation
alimentaire, que de la fameuse sécurité sociale de l'alimentation
qui perce mais encore trop timidement dans les débats politiques
(euphémisme dans le cas de l'absence de débat tout court en vue des
présidentielles en France). Ne désespérons pas puisque l'un des
sentiments et l'un des enseignements, à refermer cette revue
vraiment méritante, c'est de constater combien certes les progrès
sont lents mais bien réels. Espérons que comme elle y est
accoutumée, La Revue Durable reviendra d'ici quelques temps sur ce
sujet et que nous pourrons constater avec elle encore d'autres
progrès... pourquoi pas une petite grande révolution par
capillarité ?
Pour
ne plus rater aucun numéro, autant vous abonner et c'est par ici :
https://artisansdelatransition.org/larevuedurable/abonnements.
D'autres moyens de les aider et de participer, c'esr par ici :
https://artisansdelatransition.org/nous-soutenir/faire-un-don;
https://artisansdelatransition.org/nous-soutenir/rejoindre-association;
https://artisansdelatransition.org/nous-soutenir/nous-faire-connaitre;
https://artisansdelatransition.org/agir-avec-nous/conversation-carbone/facilitateurs;
https://artisansdelatransition.org/agir-avec-nous/desinvestir/apero-divest.
Ah,
et puis au fait : le prochain numéro, bientôt disponible et on
a bien hâte, portera sur les jeunes et l'écologie. Si c'est pas tout un
programme, ça aussi...
Citoyennement
vôtre,
©Yolaine
de LocoBio,
Mars
2022
|